10.07.2011
Je regarde le ciel. Ses nuages.
Les très hauts les très fins les très froids
qui dessinent des plumes et de si jolis voilages
Et, là-bas, venu dont ne sait où
Un tout petit nuage
qui monte et s'enfle et tente sa partie
mais s'évanouit sitôt que né
laissant le ciel en sa nudité d'aurore.
La vie d'un nuage aussi brève soit-elle
croyez-moi
n'est pas de tout repos.
Qu'il pleuve qu'il neige qu'il vente
Il va son chemin buissonnier parsemé d'épines.
C'est cet ephémère qui donne du sens à sa courte vie et met du beau dans la nôtre.
RépondreSupprimerMerci petit nuage d'avoir montré ta mousse blanche dans notre ciel.
Bises
Yo-cox
Ce très joli texte sur les nuages m'a fait penser à ce poème
RépondreSupprimer« On ne peut pas dire
Que l’on voit
Voler les nuages,
On les voit plutôt
Se traîner
Hésitants,
Ne sachant ni qui, ni quoi,
Ni où ils vont,
Ni ce qu’ils deviendront,
Pas même ce qu’ils sont. »
GUILLEVIC
Belle soirée
J'aime cette vie
RépondreSupprimerJ'aime ces voyages
J'aime l'éphémère
de cette vie tumultueuse
beau carnet ! très joli
RépondreSupprimerJ'aime les tous petits nuages... :-)
RépondreSupprimerLes merveilleux nuages .......... toujours différents d'instants éphémères
RépondreSupprimer- Qui aimes-tu le mieux, homme enigmatique, dis? ton père, ta mère, ta soeur ou ton frère?
RépondreSupprimer- Je n'ai ni père, ni mère, ni soeur, ni frère.
- Tes amis?
-Vous vous servez là d'une parole dont le sens m'est resté jusqu'à ce jour inconnu.
- Ta patrie?
- J'ignore sous quelle latitude elle est située.
- La beauté?
- Je l'aimerais volontiers, déesse et immortelle.
- L'or?
- Je le hais comme vous haïssez Dieu.
- Eh! qu'aimes-tu donc, extraordinaire étranger?
- J'aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas... là-bas... les merveilleux nuages!
Baudelaire: Petits poèmes en prose, I, L'Etranger, (1869)