27.11.2011
Peuplier au bord de l'eau
Un murmure qu'au passage je perçois
venu je ne sais d'où
comme porté par le vent
un mouvement dans ces feuilles
et qui les rend soudain bavardes.
Un murmure qui se glisse et poudroie
amulettes offertes au bord du chemin
s'allumant s'éteignant
comme autant de soleils en clins d'oeil
paroles miroitantes jetant un dernier cri
et que je puis traduire.
Suspendant ma marche intrigué
je contemple cette brassée de feuilles
en leur déclin
et je comprends alors
que par leur babillage
elles saluent en cet instant
mon ultime passage en ce lieu.
Un beau salut !
RépondreSupprimerLes feuilles au tapis, mais le printemps attend...
RépondreSupprimerUltime passage pour elles, pas pour toi j'espère !
RépondreSupprimerTon poème me remémore un de mes anciens haïkus :
Sur le mur de ma chambre
des papillons noirs voltigent
vent dans le peuplier
Tu as su saisir la musique des lieux; la musique des temps.
RépondreSupprimerTriste et beau. Nostalgique mais beau.
c'est très ce qui est écrit...merci.
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