mardi 4 décembre 2012

( 94 )

16 juillet


     Il lit : La blessure des rencontres, des regards qui font de vous quelqu'un que l'autre a fabriqué 

     qui font de vous - répète-t-il - De moi ! Mes regards qui l'ont fabriqué, Elle. Elle, l'intouchable, l'inatteignable. 

     Chaque jour comme un point au bout d'une ligne, d'une phrase sans Elle.

     Si retrouvailles ne devaient jamais avoir ni lieu ni temps : La perte, toute cruelle qu'elle soit (envisagée par Rilke) ne peut rien contre la possession, elle la termine si vous voulez; elle l'affirme; au fond ce n'est qu'une seconde acquisition toute intérieure cette fois et autrement intense. 

     Trouverais-je cette quiétude intense, cette sagesse journalière, cet apaisement ?



2 commentaires:

  1. "Mes regards qui l'ont fabriqué, Elle. Elle, l'intouchable, l'inatteignable."

    Pourquoi l'avoir fabriqué si vous ne pouvez l'atteindre, la toucher ?
    Folle entreprise ou processus incohérent (délire ?) ?

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