jeudi 10 janvier 2013

( 111 )

26 juillet


     Lui, en cet enseulement ferme les yeux, s'enferme dans un silence de lumière, descend dans les souterrains  proches du rêve et ne pense qu'à Elle. Elle, toute de lumière,un être de lumière.... Mais là sa pensée bientôt s'égare. Nul écho, nul bruit ni chuchotement en ce séjour que l'ombre d'une lueur palote, celle de l'absente comme des grains de lumière picotant les paupières à trop de profondeur...

     Comment te demander de me laisser en paix quand c'est moi qui te cherche et que tu m'habites toute entière ? Ah! ces instants de silence que tu m'imposes comme la mer à son retour de marée... Le flot monte et me submerge et se retirant tout aussitôt me laisse pantois sur la grève et encore plus esseulé. Ne l'ai-je pas aperçue là-bas à découvert ?


2 commentaires:

  1. ou plutôt elle qui m'a découvert ?
    me laissant nu ainsi, mais pas encore né, uniquement à naître
    mais à cela, seulement, il faut auparavant accepter quelque chose à mourir
    ainsi délaisser la lente agonie pour accéder à la petite mort, et vivre.


    (me suis permis)

    Amitiés

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  2. 111
    bien si bien
    très bien
    ces pages d'écriture
    toute cette géographie intérieure
    oui, bien, très bien

    bises ami

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