26 juillet
Lui, en cet enseulement ferme les yeux, s'enferme dans un silence de lumière, descend dans les souterrains proches du rêve et ne pense qu'à Elle. Elle, toute de lumière,un être de lumière.... Mais là sa pensée bientôt s'égare. Nul écho, nul bruit ni chuchotement en ce séjour que l'ombre d'une lueur palote, celle de l'absente comme des grains de lumière picotant les paupières à trop de profondeur...
Comment te demander de me laisser en paix quand c'est moi qui te cherche et que tu m'habites toute entière ? Ah! ces instants de silence que tu m'imposes comme la mer à son retour de marée... Le flot monte et me submerge et se retirant tout aussitôt me laisse pantois sur la grève et encore plus esseulé. Ne l'ai-je pas aperçue là-bas à découvert ?
ou plutôt elle qui m'a découvert ?
RépondreSupprimerme laissant nu ainsi, mais pas encore né, uniquement à naître
mais à cela, seulement, il faut auparavant accepter quelque chose à mourir
ainsi délaisser la lente agonie pour accéder à la petite mort, et vivre.
(me suis permis)
Amitiés
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RépondreSupprimerbien si bien
très bien
ces pages d'écriture
toute cette géographie intérieure
oui, bien, très bien
bises ami