Il pleuvait fort ce juillet de cette année-là.
Nous plantions les iris dans la boue parce qu'il fallait bien les mettre en terre.
Tu tenais le parapluie pendant que j'œuvrais.
Et nous riions sous l'averse.
Nos premiers iris dans le jardin.
Tu n'es plus là aujourd'hui pour les voir fleurir.
Elle est là,
RépondreSupprimerdans chaque iris fleuri
son visage rayonne
dans chaque iridacée
J'aimais beaucoup voir la floraison de vos iris sur un de vos blogs.
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RépondreSupprimer« IL PLEUVAIT FORT
….sur la grand-route
Elle cheminait sans parapluie
J´en avais un, volé, sans doute
Le matin même à un ami
Courant alors à sa rescousse
Je lui propose un peu d´abri
En séchant l´eau de sa frimousse
D´un air très doux, elle m´a dit " oui "
Un p´tit coin d´parapluie
Contre un coin d´paradis
Elle avait quelque chose d´un ange
Un p´tit coin d´paradis
Contre un coin d´parapluie
Je n´perdais pas au change, pardi
Chemin faisant, que ce fut tendre
D´ouïr à deux le chant joli
Que l´eau du ciel faisait entendre
Sur le toit de mon parapluie
J´aurais voulu, comme au déluge
Voir sans arrêt tomber la pluie
Pour la garder, sous mon refuge
Quarante jours, quarante nuits
Un p´tit coin d´parapluie
Contre un coin d´paradis
Elle avait quelque chose´ d´un ange
Un p´tit coin d´paradis
Contre un coin d´parapluie
Je n´perdais pas au change, pardi
Mais bêtement, même en orage
Les routes vont vers des pays
Bientôt le sien fit un barrage
A l´horizon de ma folie
Il a fallu qu´elle me quitte
Après m´avoir dit grand merci
Et je l´ai vue toute petite
Partir gaiement vers mon oubli
Un p´tit coin d´parapluie
Contre un coin d´paradis
Elle avait quelque chose d´un ange
Un p´tit coin d´paradis
Contre un coin d´parapluie
Je n´perdais pas au change, pardi » G.Brassens