L'orage
Il n'y a rien de plus éclairant qu'une défaite. J'en veux pour preuve, après l'orage, cette lumière triomphante presque indécente et qui lave le ciel et repousse les nuages balourds qui fuient, la queue basse, sans avoir l'air de battre en retraite.
Chaque chose s'égoutte et respire, lavée, comme flambant neuve.
"coup de gong de l'orage"
RépondreSupprimerPierre Etienne
> Maria, de Pierre Etienne (1922-2011):
RépondreSupprimerHeureux celui qui est apaisé
en touchant l’écorce d’un arbre
Il entend l’écho des consonnes
égrenées au cloître du vent