La flamme
La flamme de la chandelle avant même de s'éteindre porte en elle le fuligineux dans ce qu'elle a de plus clair et de plus éclairant tel un soupçon d'ombre qui se consume et qui au moment même où elle vacillera prendra corps se révélant s'intensifiant et de s'épandre en un tortillon noirâtre se dissipant aussitôt dans l'air.
Nous en sommes en ce point et plutôt que de laisser quelque espoir vain de résurrection il serait temps de moucher la mèche tombante lui évitant ainsi une si peu glorieuse fin.
A lire entre les lignes cher Pierre, il me semble entendre une louange à l’euthanasie.
RépondreSupprimercette bonne mort ... cette mort fine
Un très beau texte
Une mort loin des mots, Maria.
RépondreSupprimerThanatos frère jumeau d'Hypnos
le sommeil
le doux et tendre sommeil
Je suis troublée par ma confusion, je suis en ce moment obsédée par cette chose...
RépondreSupprimer... merci cher Pierre pour cette précision.
alors en écho :
" (...) Mourir... dormir, rien de plus ;... et dire que par ce
sommeil nous mettons fin aux maux du coeur et aux mille tortures
naturelles qui sont le legs de la chair : c'est là un dénouement qu'on doit
souhaiter avec ferveur. Mourir... dormir, dormir ! peut-être rêver ! Oui, là
est l'embarras. Car quels rêves peut-il nous venir dans ce sommeil de la
mort, quand nous sommes débarrassés de l'étreinte de cette vie ?. (...)
Hamlet Act III Scène 1
bonne nuit