mardi 19 juin 2012

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11 mai

     Un reproche - serait-il calculé, voulu de moi comme explication ? - tu manques de confiance. Tu ne seras pas ce que je veux t'offrir et partager; tu le refuses. Tu y es sourd. Un secours amical, n'en n'aurais-tu le besoin ? Sais-tu ce que cela peut être ? Ton rêve égoïste te suffit-il ? Le reste étant négligeable, quantité dérisoire, en regard.

     La fiction donne des ailes. Elle nous porte, nous entraîne à une vitesse délirante dans un paysage sans géographie connue, à une vitesse intemporelle qui abolit les obstacles, les raisons, les questions. Course de haies sans faute.

2 commentaires:

  1. Tes mots sont très beaux...plein de sensibilité dissimulée
    Le rêve est un état, la vie une cause...en tout état de cause...
    Douce journée Jean
    Bisous envolés
    Gisèle

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  2. Je n'étais plus venue ici depuis que je mettais installée près de la mare...ce matin un régale de lecture ... merci

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