23 mars
Ne t'attendrais-je déjà plus avec la même impatience fébrile - ta présence espérée ton regard surpris ces minutes volées - la flamme déjà vacillante sans souffle ni désir ? L'habituelle rencontre manquerait-elle d'imprévu de piquant ? Cette répétition aurait-elle déjà rassasié l'assoiffé ?
8 avril
Je pense à toi à ce que demain je voudrais te dire à la conversation que je voudrais avoir avec toi. J'y pense. La formule, la reformule. À voix basse alignant les termes. Je pense et imagine tes réponses, celles espérées, celles qui feraient plaisir. Et je sais aussi que rien ne sera comme je l'imagine en ce moment, de plein-pied. Qu'il me faudra tout reprendre, repenser, imaginer encore, improviser.
Le résultat : je suis seul, pris au piège, celui que je me suis crée. Mon propre enfermement.
Qu'est-ce donc que l'amitié sans disponibilité de l'un pour l'autre ?
30 avril
À tant penser à toi sur le matin me rendormant j'ai fini par rêver de toi. Tu avais de beaux yeux verts et clairs et m'embrassais.
Très...joli!!!
RépondreSupprimerBisous Jean
C'est très beau !!!
RépondreSupprimerC'est si bon de te lire- Comment ai-je pu m'éloigner de cette écriture !? Ce soir, je resterai ici pour te lire.