24.08.2011
Un, deux, trois...
les voici une dizaine de papillons virevoltant.
Le buddléia pavoise.
Sur la grappe qui ne frémit pas
ils se posent d'une délicatesse infinie
temps de repos après l'émoi de l'atterrissage
sans que les fleurs penchent
Et les trompes fébrilement déployées
au fond des corolles s'activent
puisent leur plaisir
frémissantes turgescentes
aspirant le suc
Les antennes hypnotiques
les yeux fixes
un battement d'ailes pour s'éventer
Et voici qu'ils repartent
déploiement silencieux de velours
reprenant leur envol
aussi imprévisible que leur arrivée
un décollage inattendu et insouciant
provende faite
Légers comme plumes au vent
météores silencieux
ballet sans chorégraphe
rien que des valseurs crescendo
jouant dans l'ombre et la lumière
autour de l'arbre aux papillons
un soir d'été.
Les paons du jour.
symbole d'innocence à mes yeux, enfant joyeux qui joue partout à la fois ivre de soleil et de rire. les paons d'un jour.
RépondreSupprimerUn poème tout en musique et arabesque qui nous donne envie de danser et s'élever dans les airs
RépondreSupprimeramitié Pierre et belle rentrée.
Pour moi un nouveau fil vient de se dérouler...J'ai trouvé le chemin d'ici.
RépondreSupprimerNe manque plus que l'odeur sucrée de ces arbres à papillons si bien croqués avec leurs passagers tout en nuances.
Et je peux chanter:
"Papillon voler, c'est oka, oka voler...
Le papillon est partout là où on ne l'attend pas, il muse et s'interdit les lignes droites
RépondreSupprimerMerci pour cette merveille racontée.
RépondreSupprimerPas de photo mais c'est tout comme : on y est, on les suit, on s'émerveille... merci.
> Nathalie, ici, pas de photos. Les mots sont des images des choses et des actions de ce monde. Ne suffisent-ils pas à le dire ?
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