27 août
Lui : Pourquoi ai-je tant de peine - oui, une peine chagrine et immense - et pas seulement des difficultés, à recomposer son visage ?
L'autre : Ridicule obstination.
Lui: à susciter, n'observer, retrouver qu'une pâle image, voilée, comme un soleil déteint et sans chaleur, rien qu'un peu de lumière, à peine une lueur... Pourquoi ton image m'échappe-t-elle, pourquoi te dérober ainsi alors que tant de visages anciens me reviennent avec tant de netteté, immédiatement, à la demande, à ma mémoire ? Où es-tu ? Pourquoi cette fuite, cette perte en moi ?
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