4 septembre
Maintenant, revenu en ces lieux, quand je pense à Elle (et je ne fais qu'y penser constamment), un serrement viscéral difficilement compréhensible me traverse immédiatement le corps, s'y fixe, s'incruste, irradie, s'indure et me tenaille, me serre, m'étouffe et ne me quitte plus, soit qu'il résulte de l'angoisse de ne pas la retrouver jamais, soit qu'il provienne de la trop forte et soudaine jubilation que fait grandir l'espoir de la rencontrer, là, un jour prochain (j'en suis certain), peut-être demain, peut-être à l'instant même, comme par inadvertance, au détour de cette rue... L'espoir traversé de pensées contradictoires, d'interrogation sans fin, de folles aspirations... Impatiente et déraisonnable attente.
je lis, émue.
RépondreSupprimerOn sent, en lisant l'histoire au fil des jours, que quelqu'un contrôle les courants...
RépondreSupprimerQuand la fiction semble étroitement liée au vrai ressenti et que ces lignes laissent résonner du vécu qui ne s'oublie pas je donne à cette histoire un heureux dénouement et bien sur je lis avec beaucoup d'émotions comme je l'ai fait dans le silence tout au long de ces pages.
RépondreSupprimer♥
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