8 septembre
Son silence fait venir l'hiver et me glace, une froidure traversière.
Elle, comme le bleu du ciel espéré et jamais tenu.
Je vais encore une fois abandonner la partie avant qu'elle ne soit commencée.
Quand viendras-tu m'arracher à ces ténèbres ? Chaque jour qui point m'approche du jour.
Si sûr de sa bonne mine, de sa fortune... Indifférente ? Que cherches-tu ? Ne vois-tu pas que je te tends la main ?
À moins - mais cela est certain - que ce soit moi qui appelle au secours...
Un silence, ce silence comme un gage, une promesse. Promesse d'être là. Aujourd'hui, encore, une présence invisible, si légère, si fugace. Aérienne.
Que caches-tu en toi, quelle énigme dont tu n'as peut-être pas même idée, quel mystère, quel non-dit et qui ne peux que te faire souffrir ? Cette craintive et peureuse démarche, je le vois bien, je le sens bien et qui m'attire, t'auréole... Un secret que tu veux soigneusement taire, toi si avare de paroles, de confidences. N'aurais-tu confiance en toi, n'aurais-tu éprouvé la force cachée en toi ?
Questionnement sans fin ni rime ni raison... Viendras-tu me détromper, faire parler la sibylle. Serais-je si peu habile en cette maïeutique ?
Vous devriez arrêter d'écrire. Suis-je donc la seule personne à qui cette histoire fait peur ? Quelqu'un peut-il m'entendre de là où je suis ? Ah...
RépondreSupprimer> Cher ou chère Anonyme. Personne ne vous oblige à lire ces " turpitudes " comme vous pensez que ces lignes le sont.
RépondreSupprimer"Cessez d'écrire ces billets ! Pourquoi faites-vous cela ? Qui êtes-vous ? " écrivez-vous oubliant que " Je est un autre". Comme vos injonctions me remplissent de joie ! Merci.