Image étonnement réelle sur les bords de la Loire d'un arbre déraciné sur l'île de la folie aux abords de Chaumont j'avais alors écrit ce texte : Il est couché à terre La mousse étouffe ses sanglots L'arbre meurt dans le silence On est seul dans la mort comme dans la vie
Voici qui répond comme en écho aux mots de Mémoire du silence. Le fleuve dévore; sur la berge se jouent les fins de partie. Merci, Monique, de ce très beau texte
La vie celle n'attend pas Le fragile sans forces Sur le bord de la route Elle abandonne derrière Des êtres sans défenses Car la vie sa cruelle Même si en beautés Elle se laisse voir
Sur le chemin du halage les traits s'effacent ne demeurent que quelques mouettes qui tirent leur exil tout contre le courant du ciel qui gaine ses guêtres jusque dans le canal
Sur le chemin du halage les traits s'effacent jusque sur le bois des berges et les barges chues saisie l'eau vermoulue fraye en dessin labile sur les tempes de la terre
Sur les chemins du halage les tout s'effacent tout s'effacerait ou presque si on ne s'y retournait à tracter ainsi courbé d'avant autant et si peu de soi au bout de cordes de chanvre facturé
Fin d'un long voyage
RépondreSupprimerle fleuve n'attend pas.
Image étonnement réelle sur les bords de la Loire d'un arbre déraciné sur l'île de la folie aux abords de Chaumont j'avais alors écrit ce texte :
RépondreSupprimerIl est couché à terre
La mousse étouffe ses sanglots
L'arbre meurt dans le silence
On est seul dans la mort comme dans la vie
Voici qui répond comme en écho aux mots de Mémoire du silence. Le fleuve dévore; sur la berge se jouent les fins de partie. Merci, Monique, de ce très beau texte
SupprimerLa vie celle n'attend pas
RépondreSupprimerLe fragile sans forces
Sur le bord de la route
Elle abandonne derrière
Des êtres sans défenses
Car la vie sa cruelle
Même si en beautés
Elle se laisse voir
La souche abandonnée reteint le cadavre d'une jeune femme, nue ... (À vous de continuer pour mon prochain polar, merci)
RépondreSupprimerDans la statuaire des fleuves, la Loire est toujours représentée par une femme. Drapée. Voir le Parterre d'eau à Versailles.
SupprimerFleuve profond même en France...
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RépondreSupprimerSur le chemin du halage
les traits s'effacent
ne demeurent que quelques
mouettes qui tirent
leur exil tout contre le courant
du ciel qui gaine
ses guêtres jusque dans le canal
Sur le chemin du halage
les traits s'effacent
jusque sur le bois des berges
et les barges chues
saisie l'eau vermoulue fraye
en dessin labile
sur les tempes de la terre
Sur les chemins du halage
les tout s'effacent
tout s'effacerait ou presque
si on ne s'y retournait
à tracter ainsi courbé d'avant
autant et si peu de soi
au bout de cordes de chanvre facturé