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A qui ai-je raconté ceci qui n'est pas même une histoire ? A qui, sinon à toi. Pour toi. Qui faisait le sourd. A moins que tu n'aies fait semblant. Ou qui m'écoutait sans que j'y prenne garde. Puisqu'un jour, tu me presseras de l'écrire.
A travers tous ces hommes, eux dont je ne savais rien et dont je ne désirais que l'étreinte, c'est toi que je cherchais. A toi seul fidèle.
Toi qui, ce matin, me télégraphie de Sydney. Je monte une affaire. J'ouvre une agence. Veux-tu me seconder ? A Paris. Saisie aussitôt d'une peur merveilleuse. Un trésaillement de tout mon corps. Désirant, anticipant ton retour. Depuis toujours t'attendant.
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Décembre 1989 - révisé janvier 2011
Une page n'est jamais fermée définitivement ...les mots ne demandent qu'a vivrent
RépondreSupprimervivre ( sans rien ) désolé pour la faute
RépondreSupprimerUne plume délicieuse de A à Z. Mais, non... cette page n'est pas une fin. Dis-moi que non ! Que se passe-t-il ensuite ? Qu'est-elle devenue ? "Elle" dont je ne connais pas le nom ! J'aimerais tant savoir.
RépondreSupprimer> Catherine, fin d'une errance, peut-être. A imaginer cette rencontre.
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