dimanche 10 avril 2011

Carnet 24

27.05.2000

     "Je suis l'esprit qui toujours nie". En douter, à l'évidence. Logiquement.

     " Si les hommes étaient capables de diriger leur vie de manière avisée, en connaissance de cause, ou simplement s'ils avaient toujours de la chance, ils ne seraient jamais captifs de la moindre superstition. Mais, comme ils se trouvent très souvent réduits à des situations tellement critiques qu'ils ne savent plus à quoi s'en remettre, et comme d'autre part, à force de désirer sans cesse avoir plus de choses, ils flottent misérablement entre la peur et l'espérance, ils finissent par être prêts à croire à peu près n'importe quoi. " (Spinoza)

4 commentaires:

  1. C'est l'effet de la croyance et non la cause qu'il faut juger . Si celle-ci est bonne et bénéfique , le désir est bon , si au contraire l'effet est néfaste , la voie est mauvaise ...

    RépondreSupprimer
  2. donc nous ne devons jamais cesser de chercher les causes !

    j'aime Spinoza, même si je ne l'ai pas relu depuis longtemps, si longtemps, trop longtemps

    mais quand je prépare une histoire nouvelle, a chaque fois, je cherche, je trouve et découvre des causes...

    RépondreSupprimer
  3. > Spinoza ne préconise nullement la recherche systématique des causes. Sont-elles seulement accessibles à notre entendement, nous qui nous nous plaisons tant à compliquer les choses ? Il énonce simplement que SI nous connaissions chaque fois celles-ci, nous serions constamment conduit à la clarté et donc à la compréhension des évènements. Sans pour autant avoir nécessité de recourir à la superstition qui n'est que dérive et abaissement de l'esprit.

    RépondreSupprimer