03.06.2011
Les tilleuls en fleurs
parfum pénétrant de miel
l'enfant ce soir dort
la fenêtre ouverte
jeudi 30 juin 2011
samedi 18 juin 2011
Carnet 27
14.06.2011
19 heures - début de soirée
Un tour au paradis
Le ciel est couvert comme il l'a été la journée durant; ça et là, des éclats de soleil si bien qu'il fait doux, étrangement doux. Des fourmis ailées dans l'allée du jardin prennent leur envol. Une multitude de bestioles se manifestent dessous chaque herbe dérangée, nerveuses, arrogantes et perverses. La terre encore humide, tiède. Moiteur de l'air. On ne verra pas le soleil se coucher. Une couverture nuageuse bleuâtre, grisâtre et cotonneuse montée jusqu'au menton. Si l'on prête attentivement l'oreille, on entend les pousses des jeunes tiges grandir. Absence de vent. Respiration aisée. Envie de vivre comme dans un roman. Laisser le livre ouvert sur les genoux. La nuit sera douce ou ne sera pas.
19 heures - début de soirée
Un tour au paradis
Le ciel est couvert comme il l'a été la journée durant; ça et là, des éclats de soleil si bien qu'il fait doux, étrangement doux. Des fourmis ailées dans l'allée du jardin prennent leur envol. Une multitude de bestioles se manifestent dessous chaque herbe dérangée, nerveuses, arrogantes et perverses. La terre encore humide, tiède. Moiteur de l'air. On ne verra pas le soleil se coucher. Une couverture nuageuse bleuâtre, grisâtre et cotonneuse montée jusqu'au menton. Si l'on prête attentivement l'oreille, on entend les pousses des jeunes tiges grandir. Absence de vent. Respiration aisée. Envie de vivre comme dans un roman. Laisser le livre ouvert sur les genoux. La nuit sera douce ou ne sera pas.
mercredi 15 juin 2011
Carnet 27
13.06.2011
Nous étions descendus au jardin respirant la nuit tiède guettant la première étoile du soir.
T'en souviens-tu ?
Et de ce grand frisson qui a saisi tout à coup les grands arbres du parc, les tordant, comme pris d'un tremblement plaintif, leurs branches se vrillant en dedans, les feuilles bruissant puissamment, qui nous fit nous rapprocher encore plus l'un de l'autre, nos corps emplis du même frémissement ?
Et du silence tout aussi subit qui s'ensuivit ?
Nos mains dans l'ombre se sont rencontrées et j'ai senti alors combien ton coeur s'était ému de cette saute d'humeur à la moiteur de ta paume dans la mienne.
Nous sommes alors remontés, main dans la main, vers la maison éclairée comme l'on gagne un refuge.
Nous étions descendus au jardin respirant la nuit tiède guettant la première étoile du soir.
T'en souviens-tu ?
Et de ce grand frisson qui a saisi tout à coup les grands arbres du parc, les tordant, comme pris d'un tremblement plaintif, leurs branches se vrillant en dedans, les feuilles bruissant puissamment, qui nous fit nous rapprocher encore plus l'un de l'autre, nos corps emplis du même frémissement ?
Et du silence tout aussi subit qui s'ensuivit ?
Nos mains dans l'ombre se sont rencontrées et j'ai senti alors combien ton coeur s'était ému de cette saute d'humeur à la moiteur de ta paume dans la mienne.
Nous sommes alors remontés, main dans la main, vers la maison éclairée comme l'on gagne un refuge.
lundi 13 juin 2011
carnet 27
08.06.2011
A la manière d'Augustin
Qu'est-ce donc que le chemin ? Si personne ne me le demande, je le sais : je le vis et le dessine et le borne. Mais si quelqu'un me demande où je vais, je ne sais lui répondre...
Les oiseaux migrateurs ne font que passer.
Todorov, dans L'esprit des Lumières, note ceci :
" Se perdre, (c'est) le début de la découverte. "
A la manière d'Augustin
Qu'est-ce donc que le chemin ? Si personne ne me le demande, je le sais : je le vis et le dessine et le borne. Mais si quelqu'un me demande où je vais, je ne sais lui répondre...
Les oiseaux migrateurs ne font que passer.
Todorov, dans L'esprit des Lumières, note ceci :
" Se perdre, (c'est) le début de la découverte. "
mercredi 8 juin 2011
Carnet 27
05.06.2001
L'arbre en moi à jamais accompli
encore inadvenu
toujours à peindre
s'imposant se cachant
présent-absent
être et non-être
fuyant en balance
au rythme des saisons
déraison de l'homme
L'arbre en moi à jamais accompli
encore inadvenu
toujours à peindre
s'imposant se cachant
présent-absent
être et non-être
fuyant en balance
au rythme des saisons
déraison de l'homme
lundi 6 juin 2011
carnet 27
02.06.2011
Ample respiration dans le soir
balancements incessants
salutations profondes
palpitations des feuilles
Les grands peupliers noirs
tremblent de tout leur corps
Le vent chante dans les arbres
un frisson sur la peau
Ample respiration dans le soir
balancements incessants
salutations profondes
palpitations des feuilles
Les grands peupliers noirs
tremblent de tout leur corps
Le vent chante dans les arbres
un frisson sur la peau
samedi 4 juin 2011
carnet 27
04.06.2011
Le ciel cousu à grands points
L'éclair file
se plie se déplie
s'enroule se noue
s'étrangle
hectomètre décamètre
et s'évanouit
La pluie attendue se défile
passe au large se faufile
un rideau de paroles
et ne bruit
Le ciel se rembobine
et ronronne
Je m'endors.
Le ciel cousu à grands points
L'éclair file
se plie se déplie
s'enroule se noue
s'étrangle
hectomètre décamètre
et s'évanouit
La pluie attendue se défile
passe au large se faufile
un rideau de paroles
et ne bruit
Le ciel se rembobine
et ronronne
Je m'endors.
jeudi 2 juin 2011
Carnet 27
01.06.2011
Seule la musique est mesure du temps
tout le reste n'étant que démesure
à la mesure de l'homme.
Aller son pas comme aller son temps
trouver son chemin
dans les "broussailles du temps"
une date tel un amer
un port où jeter l'ancre.
Flux et reflux
les mots nous poussent vers le large
balancement des marées de l'âme.
Seule la musique est mesure du temps
tout le reste n'étant que démesure
à la mesure de l'homme.
Aller son pas comme aller son temps
trouver son chemin
dans les "broussailles du temps"
une date tel un amer
un port où jeter l'ancre.
Flux et reflux
les mots nous poussent vers le large
balancement des marées de l'âme.
Inscription à :
Articles (Atom)