lundi 2 avril 2012

carnet 27

8 octobre 2009


Luisant sous la pluie

les mots sur l'ardoise
déjà s'effacent


Je ne sais plus

je ne sais rien

nu comme avant

3 commentaires:

  1. nous ne sommes qu'un calcaire attendant une dissolution dont il ne restera à peine que quelques traces crasses sur des feuilles sombres et effritées

    RépondreSupprimer
  2. Oui. Peut-être est-ce parce que je vieillis mais je me demande de plus en plus souvent ce qu'il restera de moi, de nous. Pas grand-chose vraiment.

    RépondreSupprimer
  3. Une fleur dans un pré , un souffle au creux de l'oreille aimée comme une caresse

    RépondreSupprimer