jeudi 29 novembre 2012

( 92 )

14 juillet


     Dès qu'il pense à elle,  son image est-elle évoquée, son visage se dessine-t-il, qu'à l'instant même il sent descendre en lui une lame (une vague) de douleur et qui s'installe, s'incruste, viscérale, et qui s'épanouit. Cela le tient au milieu, au creux de son être. Serait-ce de ce point précis qu'Elle irradie et le travaille ?

     Touché par ce propos de Rilke qu'il vient de noter : La perte, toute cruelle qu'elle soit, ne peut rien contre la possession, elle la termine si vous voulez; elle l'affirme; au fond ce n'est qu'une seconde acquisition toute intérieure cette fois et autrement intense. 

     Touché et rassuré: Elle n'est pas perdue. Elle est absente. C'est cette absence qui le fait dériver.



4 commentaires:

  1. http://www.youtube.com/watch?v=XKM1rIw_z-M


    Amitiés

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    1. " Seul ce que j'ai perdu, m'appartient à jamais,
      " on efface pas ce qu'on a adoré,
      " l'image reste toujours collée au mur,
      " même si le mur s'est effondré,
      " le lien gardera a jamais nos murmures,
      " ce que je garde en souvenirs,
      " tu ne pourras jamais l'arracher.


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  2. Comme l'écrivait Proust : "L'absence n'est-elle pas la plus fidèle des présences".

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