vendredi 16 mai 2014

Soir 13



Il pleuvait fort ce juillet de cette année-là.

Nous plantions les iris dans la boue parce qu'il fallait bien les mettre en terre.

Tu tenais le parapluie pendant que j'œuvrais.

Et nous riions sous l'averse.
Nos premiers iris dans le jardin.

Tu n'es plus là aujourd'hui pour les voir fleurir.



3 commentaires:

  1. Elle est là,
    dans chaque iris fleuri
    son visage rayonne
    dans chaque iridacée

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  2. J'aimais beaucoup voir la floraison de vos iris sur un de vos blogs.

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  3. « IL PLEUVAIT FORT

    ….sur la grand-route
    Elle cheminait sans parapluie
    J´en avais un, volé, sans doute
    Le matin même à un ami
    Courant alors à sa rescousse
    Je lui propose un peu d´abri
    En séchant l´eau de sa frimousse
    D´un air très doux, elle m´a dit " oui "

    Un p´tit coin d´parapluie
    Contre un coin d´paradis
    Elle avait quelque chose d´un ange
    Un p´tit coin d´paradis
    Contre un coin d´parapluie
    Je n´perdais pas au change, pardi

    Chemin faisant, que ce fut tendre
    D´ouïr à deux le chant joli
    Que l´eau du ciel faisait entendre
    Sur le toit de mon parapluie
    J´aurais voulu, comme au déluge
    Voir sans arrêt tomber la pluie
    Pour la garder, sous mon refuge
    Quarante jours, quarante nuits

    Un p´tit coin d´parapluie
    Contre un coin d´paradis
    Elle avait quelque chose´ d´un ange
    Un p´tit coin d´paradis
    Contre un coin d´parapluie
    Je n´perdais pas au change, pardi

    Mais bêtement, même en orage
    Les routes vont vers des pays
    Bientôt le sien fit un barrage
    A l´horizon de ma folie
    Il a fallu qu´elle me quitte
    Après m´avoir dit grand merci
    Et je l´ai vue toute petite
    Partir gaiement vers mon oubli

    Un p´tit coin d´parapluie
    Contre un coin d´paradis
    Elle avait quelque chose d´un ange
    Un p´tit coin d´paradis
    Contre un coin d´parapluie
    Je n´perdais pas au change, pardi » G.Brassens

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