lundi 21 février 2011

Carnet 26

12.03.2008

La crue

En remous troublants
la nappe silencieuse
cache des traquenards

Petite et grande Loire
se sont rejointes
ça mousse, ça mousse
Les arbres les pieds dans l'eau se sont penchés
et n'en mènent plus large
Ils vont au fil de l'eau
comme des bâteaux ivres

Où sont les sables blonds de l'été ?
Le friselis des peupliers?
Les pêcheurs au long cours ?

Le fleuve s'éveille
grossit et enfle
fait les gros yeux et gronde
et d'un revers de main
balaie son lit
s'étale de tout son long
Puissant royal
A l'infini.


4 commentaires:

  1. L'eau au loin de la vie s'enlace du temps , lumière dorée d'un soleil rasant
    Inonde mon âme de fables éternelles

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  2. J'aime beaucoup l'écriture de ces carnets, elle m'emporte au fil de l'eau de la rivière Imagination. Amitiés.

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  3. J'y vois les grandes toiles ondulant sous le pinceau d'Olivier Debré quand il peignait sa chère Loire.

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  4. Comme j'aime cette belle femme la gorge pleine et ondulante.

    amitié.

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