vendredi 13 mai 2011

Carnet 27

28.04.2011

     Le silence qui maintenant glisse sur tes lèvres et les plissent
     N'est-il pas plus beau que tes mots d'aujourd'hui ?

     Tes yeux qui se penchent sur l'infini
ton regard s'attardant sur un lointain à jamais inconnu de moi
     N'est-il pas plus beau que celui qui se posait ce matin sur mon visage ?

     Tes mains sur le clavier du piano qui vont et viennent cherchant déjà l'arpège suivant
     Ne sont-elles pas plus belles que celles qui un instant effleuraient les miennes ?

     L'instant, le bel instant où tu t'oublies dans l'ombre et qui déjà n'est plus.

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