lundi 31 décembre 2012

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24 juillet


     Il pense : Si l'amitié se décidait, relevait d'un acte volontaire, serait-Elle volontaire ?

     Il s'inquiète soudain. Une vision qui lui fait découvrir ce à quoi il n'avait pensé jusqu'alors. Tel un mauvais rêve, dirait-on. Un cauchemar. Un goût d'amertume. 

     Il a imaginé un scénario, répété la scène : une scène vulgaire, avilissante. Salissante à plaisir. Et cela colle de si près, convient si bien, épouse si justement le modèle en ses moindres détails que cela devient troublant de véracité, touchant de banalité. Une scène triviale. D'où aucun éléments contradictoires ne se révèlent, n'en viennent prouver l'inanité, l'absurdité, la fausseté. Cela reste du domaine du possible. Et cela néanmoins l'attriste parce que cela ternit l'image qu'il se fait d'Elle. Jusqu'à en souffrir. Serait-ce la vérité ? Cela serait alors horrible. Comment pourrait-Elle le rassurer ?

      Aurait-il crainte de s'être trompé sur Elle ? Peut-on se tromper sur Elle ?



1 commentaire:

  1. d'une même nature, amitié et amour néanmoins n'en sont pas moins à compatibilité agitée

    l'amer en loin souvenir peut aussi prendre des goûts de madeleine.


    amitiés

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