mercredi 30 janvier 2013

( 123 )

8 août


      Lui : Je me tais, je m'éloigne, Elle si loin déjà d'ici.

      Comme ces jeunes arbres que l'on voit s'élancer pleins de santé, de vigueur et d'allégresse et la question qui vient  : Que deviennent-ils ? Gagnant, perdant, on ne sait. Et ces jeunes sapins le renvoient vers Elle. À ses possibles. Avec une crainte aussi (et c'est là l'essentiel peut-être) de la cassure, de la blessure, de la fracture. Comment un être si .... et ses mots s'arrêtent là, au seuil du dire.

     " Je peux te voir encore et toujours ton sourire illuminera mes mots. " 

     Il lit : Ton visage s'effarouche doucement quand soudain une clarté de lampe se fait en moi, à l'endroit où l'on dit le plus douloureusement jamais ." (Paul Celan) 


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