mercredi 27 mars 2013

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10 septembre


     Peux-tu deviner ce cri ? Veux-tu connaître les profondeurs d'où il s'élance ? Un cri sans voix. 

     Chacun n'est-il pas un désert pour l'autre ? Nous nous croisons, au hasard, dans l'indifférence; l'indignité d'une rencontre, murés, engoncés dans notre incuriosité, nos egos. Sourds, aveugles. Seuls. Irrémédiablement. Le sourire n'est qu'un masque convenu.

2 commentaires:

  1. Pénétrer dans les abîmes de la solitude et de l'indifférence, chaque être est infiniment seul.

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  2. Par nature l'être humain est seul ; seul dans ses pensées, dans ses amours, ses inimitiés, ses souffrances ; rien ne se partage en totalité car il est unique. mais la vie en société peut atténuer cette solitude à laquelle il est condamné ! ce n'est que pis aller, plus n'est qu'illusion

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