mardi 8 mars 2011

Carnet 26

20.02.2010

L'orage

     Il n'y a rien de plus éclairant qu'une défaite. J'en veux pour preuve, après l'orage, cette lumière triomphante presque indécente et qui lave le ciel et repousse les nuages balourds qui fuient, la queue basse, sans avoir l'air de battre en retraite.
     Chaque chose s'égoutte et respire, lavée, comme flambant neuve.

2 commentaires:

  1. "coup de gong de l'orage"

    Pierre Etienne

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  2. > Maria, de Pierre Etienne (1922-2011):

    Heureux celui qui est apaisé
    en touchant l’écorce d’un arbre
    Il entend l’écho des consonnes
    égrenées au cloître du vent

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