mercredi 23 janvier 2013

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30 juillet


     Lui : À distance (le temps passant), c'est sa jeunesse lumineuse à Elle qui le frappe, qui lui devient évidence. Une jeunesse indicible. Malgré toutes les tentatives, tous les efforts dont Il est capable, il ne parvient pas à se représenter son visage. Son visage comme perdu. Comme effacé de sa mémoire. Ne faut-il pas comprendre dans  ces maladroits et infructueux essais de dessiner ses traits que la beauté échappe à celui qui tente l'apprivoiser ?



1 commentaire:

  1. "Un éclair… puis la nuit! - Fugitive beauté
    Dont le regard m’a fait soudainement renaître,
    Ne te verrai-je plus que dans l’éternité?"

    C. Baudelaire

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