samedi 20 avril 2013

( 164 )

15 septembre


     Il n'y a d'autre chose, pas de mots ici-bas que mon ennui sans borne, qu'un espace et un temps désolés, un espace nu, sans végétation aucune, dépourvu de sa terre, qu'un espace flottant, sans lieu ni temps, sans appui pour tenir et aller. Où irais-je d'ailleurs en cette nuit sans fin, cette nuit qui me blesse et que j'aime tant. Elle me colle au corps et me baigne, cette nuit où je sais que tu rôdes. Où irais-je mains tendues puisqu'il n'y a pas d'autre ailleurs que toi ? Cette nuit qui m'unit à toi, où je retrouve et te perds, cette nuit où tu t'évanouis.

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